vendredi 19 décembre 2008

Anthony de Mello

Lorsque vous faites de l’enfant une sorte de photocopie des autres, vous lui volez l’originalité avec laquelle il est venu au monde. Lorsque vous décidez d’imiter une autre personne, aussi extraordinaire et vertueuse soit-elle, vous vous prostituez. N’est-il pas attristant de penser que cette divine étincelle d’unicité qui sommeille en vous est enfouie sous une épaisse couche de peur ? Celle d’être ridiculisé ou rejeté si vous osez être vous-même, si vous ne vous conformez pas aux autres dans votre façon de vous habiller, d’agir et de penser.

Aucun commentaire: