samedi 20 décembre 2008

Holbrook- Grand Canyon Village, Arizona, USA

Nous partons de Holbrook, il fait un temps splendide. Un soleil magnifique brille et un ciel bleu uniforme. La température monte et nous nous dirigeons vers Flagstaff pour y manger. Au bout d’un centaine de miles, nous nous rendons compte que nous avons atteint une altitude de 7000 pieds (environ 2 100 m). Un montagne blanche se découpe au fond du ciel azur. Petit à petit, nous nous approchons de ce lieu. Et puis c’est la grande surprise, la neige. D’abord dans le désert, ce qui me paraît normal pour cette altitude, puis l’épaisseur devient de plus en plus importante. Nous arrivons dans la ville de Flagstaff qui est sous une épaisse couche de neige. Nous trouvons facilement le buffet asiatique : Lu Mandarin buffet. Nous mangeons puis nous déambulons dans la ville. J’entre dans une librairie pendant qu’André mange sa pomme. Les gens doivent être en vacances. Nous quittons la ville en direction du Grand Canyon, notre destination. De chaque côté de la route, il y a un mur de neige d’au moins 40 cm. Heureusement, le soleil est là, et que les routes sont admirablement bien dégagées. Nous poursuivons pendant des dizaines kilomètres puis nous atteignons le sommet du col à 8046 pieds (soit environ 2 413 m). Puis nous redescendons de l’autre côté de la montagne. La neige nous accompagne le long du chemin. Nous arrivons à notre hôtel qui se situe un peu en dehors du site du Grand Canyon (l’entrée est fixée à 25 dollars par véhicule). Ici, l’altitude reste de 6000 pieds ( environ 1 800 m).
Le langage demeure pauvre lorsque nous essayons d’exprimer ce que nous ressentons. Les mots pour exprimer nos émotions deviennent pales, sans reliefs par rapport à notre ressenti. Nous en avons tous fait l’expérience de ce discours de sourds, cette barrière qui nous empêche de bien nous faire comprendre, d’offrir à l’autre la valeur exacte de nos expériences. Et pourtant, nous continuons ce dialogue de sourds que nous prenons souvent pour de la communication. Pour exprimer la richesse de chacun, ne serait-il pas temps d’augmenter notre gamme d’expression pour arriver à étendre notre vocabulaire, mais aussi à ajouter d’autre forme langage en plus de celui du parler. Pour arriver à ce stade, nous devons commencer par communiquer vrai c’est à dire à faire tomber tous ces barrières qui nous séparent des autres : nos conditionnements sociaux, familiaux, religieux, effacer notre égo et bannir le jugement. A ce moment-là, nous pouvons commencer à établir une nouvelle forme de communication, celle qui conduit vers l’amour, l’acceptation de l’autre tel qu’il est, de soi-même tel que nous sommes.

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