mercredi 3 décembre 2008

La Palma, îles Canaries (Espagne).


Le navire a accosté à Santa Cruz Las Palmas, une des îles Canari. La mer semble agitée par des tremblements, les vagues s’écrasent contre la jetée et forment une large bande blanche d’écumes. Les nuages gris recouvrent tel un manteau l’île, seul l’horizon est éclair et lumineux.
L’entrée du port est gardé par un gros pain de sucre de couleur rouge et vert émeraude qui se dresse contre la ville de Santa Cruz. La cité possède une longue rue piétonne empierrée avec des cailloux plantés sur la tranche. Les maisons ont des murs de couleurs différentes, les rouge, vert, bleu, orange donnent un caractère tropical et africain à cette ville.
L’océan s’agite, les vagues viennent se fracasser contre la digue qui protège la cité. L’eau semble prise de tremblement, comme si elle boue de l’intérieur. L’écume se projette en panache d’écume blanche. Les rouleaux vont et viennent contre les récifs de pierres noires.
Nous visitons une galerie de peinture : Mundos Sutiles de Laura Camacho. Des toiles à l’acrylique colorées avec une inspiration spirituelle. Les personnages, les anges, les figures mystiques sont diaphanes sur des surfaces multicolores. Puis nous visitons une exposition de photos numériques de Jorges Ferrer. Ce sont des superpositions de photos par exemple un portrait et en fond des murs décrépis ou des plances de bois, des paysages. Il y a aussi des fonds avec un filigrane une porte, un escalier ou une fenêtre nommé Accès à la forêt ou Porta le bosque.
Après notre ballade dans Santa Cruz las palmas, nous passons le contrôle du navire. Les pommes bio sont refusées d’entrée dans le bateau. André est contrarié par la politique de la compagnie.
Vivre c’est prendre chaque instant comme un instant neuf. Par exemple, si nous mangeons une chose pour la première fois, un carreau de chocolat, nous allons découvrir un nouveau goût. Ce goût est plaisant au plais, nous voulons retrouver cette sensation agréable, et à ce moment-là nous sommes mort. Retrouvez le même goût, avoir la certitude d’obtenir le même résultat, avoir la sécurité psychologique participent à notre aveuglement. Nous créons une illusion et de la souffrance. Cette douleur vient du conflit entre ce qui est, le réel et ce que nous espérons, l’illusion. Vivre, c’est manger chaque carreau de chocolat sans attente comme si c’était la première fois. Chaque fois, le goût est différent. Faites en l’expérience avec toute votre attention et toute votre lucidité, vous verrez la différence. Là, vous aimerez réellement le chocolat.

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