Grand Canyon Village – Kingman , Arizona, USA

Le matin, nous partons pour le Grand Canyon sous la neige. Déjà de nombreuses personnes sont sur le premier site d’observation. Le temps est magnifique, un soleil qui nous réchauffe, un vent léger et une température à 0° Celsius. Nous marchons sur la neige, nos chaussures écrasent le poudreuse qui s’étale sur les chemins d’accès des sentiers. Puis le panorama s’offre à nous. Un paysage a coupé le souffle. Aucun mot peut décrire l’impression de grandeur que le Grand Canyon présente à nos yeux. Le gouffre est une série de strate de couleurs rose, rouge et ocre saupoudrée de neige. Nous poursuivons le long du chemin pour admirer ce paysage royal. Nous partons au deuxième point d’observation. La majesté du tableau demeure intact. Les yeux s’émerveillent par tant de beauté. La troisième étape se termine dans un petit hameau où nous trouvons un restaurant pour manger. L’hôtel est en bois et la salle à manger est grandiose avec des rondins. Nous dégustons des douceurs et surprises. L’entrée est un Chili végétarien accompagné de deux petits fours salés avec des piments et du maïs. Puis nous poursuivons avec un sandwich végétarien et un dessert au chocolat. Après le repas, nous continuons notre visite du Grand Canyon. Vers les 15h00, nous quittons le site pour notre prochaine étape : Kingman dans l’Arizona. En route, nous voyons à notre droite trois soleils, un phénomène rare qui je photographie. Deux petits astres lumineux accompagnent de chaque côté le soleil par un halo incandescent. Le soleil lentement se couche derrière les montagnes de l’ArizonA. Il nous offre une couchée étincelant dans des tons de rouges et de pourpres. L’horizon s’embrase avant de s’éteindre.
Comment pouvons-nous aimer les autres alors que nous revêtons un masque ? Ce masque est le fruit de nos conditionnements, de notre égo qui veut devenir quelqu’un, de nos attentes, de nos jugements. Comment pouvons-nous prétendre rencontrer l’autre dans l’amour lorsque nous ne sommes même pas capable de nous rencontrer ? Certains prétendent qu’il est difficile d’être soi. C’est l’égo qui parle. Etre soi c’est perdre l’égo, et ce dernier désire poursuivre sa chimère, être quelqu’un, avoir une rôle important dans la société, être un personnage connu. En fait, il est facile d’être soi, il suffit de quitter toutes ses couches que nous revêtons, cette armure que nous portons lorsque nous rencontrons les autres qui nous empêche d’être nous. C’est comme si nous prenions notre douche tout habillé ! Est-ce que nous ferions cela ? Bien sûr que non, nous sommes nu lorsque nous prenons un bain. Pour nous immerger dans la relation avec l’autre, il faut être aussi nu. Etre innocent, c’est à dire voir comme un enfant. Voir les êtres, soi-même, les choses, les événements d’un œil nouveau. Et à ce moment-là l’amour peut se réaliser. Et si il y a l’amour, il y a la communication vraie entre nous et les autres. Là où il y a l’amour, il y a la liberté et la paix.