mercredi 7 janvier 2009

Acapulco au Mexique

Au réveil, je sorts d’un rêve, au réalisme fort et intense, où ma vie se déroule à Borly dans une autre réalité parallèle. Le navire accoste à Acapulco au Mexique vers 8h. Sous une chaleur accablante, nous passons une partie de la matinée, escortés par un mexicain tout habillé de blanc, arborant sur sa chemise un badge plastifié à l’entête de l’office du tourisme. C’est donc chaperonnés par ce guide, placé par la chance sur notre chemin, que nous déambulons dans le centre d’Acapulco tels des citadins chevronnés. Les taxis sont très nombreux et la majorité des voitures sont des " coccinelles " de VW, de couleur blanche et bleue. Nous achetons quelques timbres à la poste " cachée " dans un bâtiment officiel et introuvable pour le commun des touristes. Après une visite du marché artisanal et l’achat de quelques cartes postales, nous retournons au bateau pour le lunch. Nous remercions ce guide, tombé du ciel, avec une gratification de 20$. Après le déjeuner, où les passagers sont servis comme de grands seigneurs par le personnel du buffet, aux mains gantées pour des circonstances exceptionnelles, nous retournons à terre dans l’idée de se rendre dans la vieille ville. Nous visitons avant une église, où perdure une grande crèche de Noël, dont le dôme central est décoré dans des nuances de bleu. Nous marchons dans la direction annoncée sur le plan. Les quartiers traversés, hétéroclites et peu entretenus, font-ils partie du vieux Acapulco ? peut-être !… La distance parcourue à pied est faible au regard de l’étendue importante de la ville. Nous découvrons une plage intérieure dans une petite crique au pied d’une colline, aux maisons de caractères, cernée par une route aux contreforts en béton. Nous retournons ensuite au centre ville pour le " tous à bord " fixé à 17h45. Dans un commerce, aux articles rarement réunis dans le même magasin, où nous avons découvert le matin, avec joie, le livre de Miguel Ruiz " Les 4 accords Toltèques ", nous renonçons à l’achat d’une plaque de chocolat noir aux cerises, repérée en début d’après-midi, par manque de dollars mexicains. Sur le parcours entre le quai et le centre ville, nous passons pour la quatrième fois devant une mexicaine aux nombreux printemps, installée au sol, à la peau du visage burinée et sillonnée de rides ; avec son autorisation, Patrick la prend en photo. Nous lui donnons un dollar …et là voilà qui remercie Dieu, avec cérémonie, pour cette offrande. Dans l’ascenseur qui nous monte au neuvième pont, est diffusé un communiqué du Commandant. Après la prise d’une boisson chaude au buffet, bienvenue après la lourde chaleur extérieure, nous bavardons avec Laurence, à l’accueil clientèle, au sujet du message entendu à notre retour. Alors que le bateau quitte la rade après 18h, une boule de feu d’un orange flamboyant s’estompe rapidement à l’horizon pour laisser place au manteau noir de la nuit. A l’équateur, les journées sont plus longues mais la nuit tombe " d’un coup " après le coucher du soleil. Alors que le film " Rush Hour 3 " passe, en langue anglaise, sur grand écran au " Mercury Theater ", je prends plaisir à écrire avant le dîner de 20h30.

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