mercredi 28 janvier 2009

San Juan (Puerto Rico), Freedom of the sea

La nuit est courte et le matin difficile. Comme beaucoup de passagers, nous déambulons dans les coursives au radar. Emerger des bras de Morphée devient pénible quand la musique bat encore dans les oreilles comme un tambour, chaque bruit se transforme en un orage.
A midi, nous mangeons à côté d’un sabord et nous pouvons admirer l’île de Puerto Rico s’agrandir petit à petit de l’avancement du navire. L’entrée du port se fait par un étroit chenal d’un côté le fort de Morro et de l’autre une île avec des récifs parcourus par des vagues mousseuses. Le bateau entre dans la baie de San Juan avec à Tribord l’aérodrome et à bâbord la ville. La cité s’étend sur le long de la côté, elle a même empiété sur les anciens remparts de Fort de San Cristobal. Après le repas, nous descendons découvrir San Juan aux trois drapeaux celui de Puerto Rico, celui des Etats-Unis et celui de l’ancien étendard de l’armée espagnole.
Nous découvrons une statue de Christophe Colomb, c’est une tradition dans le coin d’attribuer la découverte de l’île par ce personnage. Si il avait dû mettre les pieds dans toutes 7000 îles des Caraïbes, il aurait fallu bien des jours avec les moyens de l’époque. Mais bon, chaque île possède sa petite histoire concernant le périple de Christophe Colomb. Nous montons jusqu’au Fort de San Cristobal. Là, le panorama embrasse toute la ville et l’embouchure de la baie. C’est un bon point d’observation de la venue des navires. Une petite pluie passe et quelques minutes plus tard tout est sec. L’herbe ici est verte comme du gazon anglais. Cela m’étonne guère, le climat est doux, l’eau abondante, et aussi de temps en temps des ouragans… Les maisons de la cité sont colorées comme il est de traditions dans les Caraïbes, des teintes vives.
Le programme de la soirée est encore chargé. Nous commençons par un dîner à deux, en amoureux, avec comme panorama la ville de San Juan illuminée. Le repas se termine avec un dessert d’enfer composé d’une tarte à la banane et aux chocolats avec de la crème fraîche. André ajoute une glace à la vanille à ce goûteux met. Après ce délicieux plat, nous allons assister à Studio B au concert de Andy Bell. Ce jeune homme chante l’amour, l’amour cru de garçons entre eux. Il est très populaire aux Etats-Unis complètement inconnu en France. Il a déjà vendu plus d’un million d’album avec ce thème. Nous passons un bon moment avec ces chansons, une musique variété sur un rythme " Dance " et parfois même " Hard Core ". Une fois le concert terminé, nous dirigeons au Théâtre " Arcadia " pour voir le show de " Miss Richfield 1981 ". Ille (Il-elle) nous parle d’amour. Lorsqu’ille pose la question qui sont en couple dans la salle, j’ai la grande surprise de voir presque toutes les mains se lever. Alors ille change sa question en demande les garçons qui sont seul, quelques mains se manifestent. Alors ille peut débuter son show pour expliquer à l’un d’entre eux ce qu’est l’amour. Ille termine sa prestation avec une chanson en l’honneur des " First Lady ", sauf pour Miss Bush biensûr. Ille énumère un à un tous les prénoms des 43 premières Dames. Arrivée celle de Miss Bush ille fait une mimique de dégoût.
Après le spectacle, nous montons sur le pont " Piscine " pour danser à " 9Os Diva Party " avec comme DJ Brett Henrichsen. André et moi, nous dansons ensemble jusqu’à tard la nuit le matin cela dépend du point de vue, pour ceux qui se couche c’est le soir, pour ceux qui se lève c’est le matin…

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