lundi 12 janvier 2009

Traversée du Canal de Panama

Pour cette journée en République de Panama, le vaisseau arrive aux premières écluses, celles de " Miraflores Locks " vers 8h15, soit 14h15 en Haute-Savoie. Après 10h, alors que je me prépare un jus d’orange maison au buffet, le navire entre dans les secondes écluses nommées " Pedro Miguel Locks ". Le navire, moteurs à l’arrêt, est tiré dans les écluses par des locomotives qui avancent sur des rails réparties le long du canal. http://www.pancanal.com/ Nous nous baladons sur le pont treize jusqu’à midi pour profiter du passage de l’écluse et de l’entrée du bateau dans le " Gatum Lak ", le lac Gatum situé à 26 mètres au dessus du niveau de la mer. J’apprécie la végétation luxuriante aux multiples nuances de vert et je ressens comme un appel devant l’enchevêtrement des vallées et des sommets qui se superposent à bâbord. Un superbe pont enjambe le canal me donnant l’impression de deux jets de douche parallèles et réguliers. J’ai une pensée pour les quelques vingt cinq mille êtres humains morts durant la construction du canal de 1880 à 1914, l’année de sa mise en service. Les français ont porté les travaux pendant vingt ans jusqu’en 1904, année où les USA ont acheté la société maître d’œuvre pour une " bouchée de pain " au regard des sommes déjà investies. Depuis le 1er janvier 2000, c’est la République de Panama qui exploite le canal, sous sa seule autorité, par le biais de l’institution gouvernementale intitulée A.C.P. Panama Canal Authority. Pour le centième anniversaire de son ouverture en 2014, le canal totalisera environ un million de bateaux pour le franchissement de ses écluses. Après le lunch au buffet où nous profitons du spectacle environnant le canal, le navire entre dans les dernières écluses vers 15h30, celles de " Gatum Locks " pour en sortir vers 17h15. Il se dirige ensuite en direction du Port de Cristobal dans les eaux de la Mer des Caraïbes que nous atteignons après 18h, présents sur le pont avant, les cheveux au vent. Avec une nouvelle coiffure, composée par le souffle du vent, je descends avec Patrick quelques instants à terre avant de prendre notre repas à 19h30 au buffet qui se terminera par une farandole de desserts. L’artisanat local foisonne sur les étales et certains autochtones portent uniquement le pagne traditionnel, le corps couvert de signes et de peintures tribales. A 21h, nous assistons au théâtre, sur grand écran, à la projection de la comédie musicale " Hairspray " avec notamment John Travolta dans un rôle de composition. L’histoire se déroule au début des années soixante dans la ville de Baltimore aux USA. J’apprécie énormément cette comédie musicale au rythme soutenu dont le thème principal tourne autour d’un show dans une télévision locale sur fond d’intégration raciale. Après les deux heures de projection, j’entre au pays des rêves transporté par la musique encore très présente en moi.

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