Nous traversons le canal de Panama qui permet de passer du Pacifique à l’Atlantique ou vice versa. Panama city se dresse derrière une longue langue de terre sous une brume équatoriale. Le navire passe le pont de Balboa qui enjambe l’embouchure du canal. A tribord, le port industriel s’active devant les grattes ciels de la capitale. L’écluse de Miraflores se présente devant. Quatre locomotives tirent le navire à l’intérieur de la passe. Après le passage de deux écluses, le bateau se trouve dans un premier lac artificiel nommé " Miraflores ". Puis une nouvelle écluse se présente celle de " Pedro Miguel " qui débouche sur un long chenal. Un pont enjambe le cours d’eau boueux qui donne accès à un conduit étroit aux eaux vaseuses de couleur café au lait. De chaque côté des deux rives s’étend la forêt fluviale équatoriale luxuriante et humide. Le chaleur est torride pendant que nous faisons notre promenade matinale. Nous cuisons littéralement sur le pont 12 pourtant de gros nuages chargés de pluies traversent le ciel bleu. L’humidité marque les sabords de notre chambre. Le navire débouche sur le grand lac artificiel de Gatun. Des touffes de forêt vierge sortent du plan d’eau tels des îlots sur une mer d’azur. Ici les eaux s’élargissent pour prendre de l’aise. Enfin, les deux dernières écluses s’annonce devant nous, celle de Gatun. 
Elle permet de passer dans la Baie Limon dans la mer des Caraïbes et donc l’Océan Atlantique. Nous descendons à Pier Christobal pour voir le marché artisanal. Nous sommes dans le port de la ville de Colon l’autre côté du Panama sur la rive Atlantique. Les autochtones nous offrent des danses folkloriques, et des amérindiens en tenue traditionnelle (pagne) vendent leur production.Nous remontons quelques minutes plus tard sur le Navire. Après le repas au buffet, nous allons voir au théâtre la projection d’un film : " Hearspray ". C’est une comédie musicale avec John Travolta inoubliable dans le rôle de la mère obèse. Cela bouge, cela chante… Un moment de détente et d’humour autour des thèmes de la tolérance, de la différence…
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