Cabo San Lucas, Mexique, Pacifique.

Un vieux chalutier traverse paresseusement la baie. Avec nonchalance, il navigue lentement vers le port. L’arrière du bateau porte de larges bandes de rouilles. La ligne de flottaison est colorée d’un bleu turquoise lumineux qui contraste avec la mer grise. Le chalutier fend les eaux et laisse derrière lui une trace blanche sur son passage. Les vagues s’écoulent par ricochet en direction de la plage. De longues langues de sables fins et ocres s’étalent le long de la côte. Les hôtels se sont installés derrière ces longues plages. Le port de Cabo San Lucas niche au creux d’une corniche à sa gauche des rochers le protège de l’océan et à droite s’étend les plages dorées. Entre deux piques rocheux viennent se nicher de petites grèves sableux qui font la réputation de la ville. La cité est très touristique. Les bateaux envahissent la marina et les touristes sont fortement sollicités le long des quais. Les complexes commerciaux se sont installés pour vendre leur marchandises et les petites commerçants à même le sol interpellent le touriste pour vanter leur produit soi-disant du coin, mais beaucoup ont été fabriqués en chine, surtout les vêtements paréo, t-shirt et autres tissus. La majorité des maisons sont de types amérindiennes c’est à dire de formes cubiques avec des abords arrondis.
Le spectacle ce soir est un concert de piano effectué par Pearl Kaufman. Les américains aiment la performance, et lors des shows, ils applaudissent beaucoup. A chaque fois qu’une difficulté ou un morceau compliqué est effectué, ils claquent des mains même si le morceau n’est pas terminé. Ils claquent des mains pour oui et pour non ce qui nuit à l’audition de la musique. La pianiste Pearl Kaufman nous a fait l’honneur de créer un arrangement pour nous d’un air très connu de botteceli.