dimanche 25 janvier 2009

Miami, Freedom of the sea Floride

Ce matin, le soleil c’est levé sur Miami Beach. La langue de terre fait face à l’hôte " Mariott Miami Biscayne Bay " avec son quartier " Art déco " et son alignement d’immeubles blancs. Devant la fenêtre passe le marathon de Miami. Nous voyons défilés un troupeau de coureurs qui courent et qui sont encouragés par des supporters le long de route qui enjambe la baie de Biscayne. Cette manifestation perturbe un peu la circulation. En face, je vois le navire que nous allons prendre pour ces 7 jours de croisière dans les Caraïbes. Le bateau " Freedom of the seas " ressemble à un immeuble blanc et bleu qui prend racine dans la mer.
Vers les 11 heures, nous partons de l’hôtel et nous sommes amenés au terminal G par un taxi. Là, l’accueil est parfaitement réalisé par la compagnie " Atlantis " qui a affrété le navire pour cette croisière exceptionnelle " Gay & Gayfriendly ". La grande majorité des passagers est masculine, 3600 gays dont la plupart viennent des Etats-Unis, et un tiers pour le reste du monde. Notre premier contact est un " hug " (embrassade à bras le corps) chaleureux avec un membre de l’équipe d’animation de l’équipe d’Atlantis, un grand blond à la gueule d’ange. Puis j’ai droit à un autre " hug ".
Puis nous allons dans notre cabine. Nous n’avons pas eu l’opportunité de la choisir donc c’est la surprise. Elle se trouve ainsi à l’avant du navire à bâbord et au pont 9. De puis le hublot nous voyons la mer sur le côté et devant. Ce sera une nouvelle expérience. Puis nous prenons le déjeuner au pont 11 à l’arrière du navire. C’est un buffet fort simple, nous aurons l’explication le soir. Les gays ont la réputation de ne pas beaucoup manger. Après, nous retournons dans la cabine afin de défaire nos valises.
L’ambiance est totalement différente des croisières que nous avons effectués jusqu’à présent. La tenue vestimentaire est des plus réduites pour certains. Et cela fait drôle de voir que des garçons comme passagers. Les cabines sont personnalisées. De nombreuses portes sont décorées. Lors d’une de nos balades dans les coursives, je suis abordé par un gars. Il me tend sa carte et me sert la main. Il s’appelle Craig, il habite à Atlantas. Sur son bristol, il y a même son numéro de cabine.
Nous assistons au départ du Navire. Nous revoilà partis sur les mers. Et nous quittons pour la troisième fois les Etats-Unis. Le soir, nous allons au spectacle. La fougue de Charo emporte la salle avec son jeu de guitare enflammé. Elle joue un arrangement du bolero de Ravel magnifique avec un rythme techno ou transe…

Aucun commentaire: