mercredi 14 janvier 2009

Cartagena, Colombie...

Sous une ciel bleu agrémenté de quelques nuages blanc, la Colombie accueille le navire à son arrivée à 8h au port de Cartagena. La ville colombienne de Carthage, abritant plus d’un million d’habitants, est connue pour ses émeraudes grâce à son sol riche en oxyde de chrome. En son temps, un épais mur d’enceinte, commencé sous le règne du roi Felipe II, a été construit autour de la ville pour se protéger des pirates, dont le célèbre Sir Francis Drake en 1586. Nous laissons la luxueuse péninsule de Bocagrande aux touristes et sous une forte chaleur, nous passons environ deux heures à cheminer dans le quartier " Manga " qui commence au port maritime, dominé par le Monastère de la Popa. Les rues sont perpendiculaires les unes les autres et baptisées par des chiffres à l’idée de certaines villes des USA. Nous longeons notamment les rues 28 et 26 ainsi que les ruelles 20 à 24 dont le sens de circulation est alterné. De superbes maisons s’offrent à mon regard ébloui et surpris. Le conditionnement passé relatif à la misère en Colombie, reçu par le biais de la télévision, tombe en miettes. Le quartier est aucunement résidentiel, ni huppé …et les habitants " modestes " ont réalisé des maisons originales aux formes variées. Les murs sont de multiples couleurs et les finitions en relief, harmonieusement contrastées, sont saisissant de fraîcheur. La végétation luxuriante et les fleurs participent à embellir le quartier. Patrick prend de nombreuses photos et le choix de celles à publier sur notre blog sera délicat. Plusieurs vendeurs de fruits mûrs sillonnent le quartier en proposant leurs marchandises à la criée aux habitants des rues et aux passants. Un artisan passe avec sa petite carriole publicitaire tirée par un âne. Un autochtone est affairée devant sa maison à des embellissements …peut-être va-t-il changer son salon ? Un collège eucharistique a élu " domicile " dans le quartier à côté d’une église dont les bancs artisanaux en pierre à l’extérieur sont, semblent-ils, recouverts de mosaïque. La vie de ce quartier est paisible et animé à la fois. Une grande et superbe femme noire propose des fruits à la vente, portant son stock sur sa tête dans un grand panier rond tressé. Elle refuse simplement d’être prise en photo. A notre retour au bateau pour le déjeuner, tout comme à la sortie, une multitude de chauffeurs de taxis se proposent, souvent avec insistance, pour une course à la plage ou à la vieille ville. L’heure du " tous à bord " étant trop tôt dans l’après-midi, nous restons à bord après le repas. Sieste, lecture, écriture, bavardages, connexion à Internet, pause boisson chaude… agrémentent confortablement et fraîchement l’après-midi. A l’extérieur, le soleil étant au zénith, la chaleur doit être écrasante. Vers 17h, le navire lève l’encre pour se diriger vers Fort Lauderdale, notre destination finale.

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