samedi 10 janvier 2009

Puntarenas, Costa Rica, Pacifique

Lorsque nous sortons, des pélicans ont élu domicile à titre temporaire le long des câbles d’amarrage du Navire. Nonchalamment, ils nous regardent passer. Ils observent aussi depuis leur perchoir improviser les eaux grises de l’océan.
Puntarenas s’étale le long de la côte. Les constructions sont construites sur une langue de terre qui s’avance dans l’océan. La cité est à l’intérieur d’une grande baie et la Jungle se trouve à quelques centaines de mètre l’autre côté de la presqu’île. Un vent chaud souffle le long du bord de la plage qui permet de tolérer la chaleur torride qui sévit à l’intérieur des terres. La plage qui s’étend le long de la littoral semble être du paradura, un grain fin et sombre.
A l’arrivée des touristes, les échoppes ont poussé comme des champignons le long du rivage. De nombreux objets en bois d’acajou sont vendus des petites boites, des vases, des petites voitures etc. Les formes peuvent être originales et les décors s’inspirent de l’art précolombien. L’ironie du sort ! Les conquistadors sont venus conquérir ce pays pour amener la civilisation espagnol et occidentale et maintenant c’est l’art primitif qui fait venir les touristes.
Les constructions ressemblent à kaléidoscope des formes différentes, des styles différents et des couleurs différents, chacun à sa fantaisie. Les conditions météorologiques font que souvent elles se dégradent vite, le sel, la mer, le vent, et les tempêtes sont terribles.
Le long de la côte, les indigènes s’installent pour la journée ou plus près de leur voiture. Ils sortent tentes, barbecues, serviettes de bain et en famille, ils organisent un moment de farniente sur la plage. Les gens sont décontractés, cool et détendus. Ils vont à leur rythme sans se presser, ni stresser. Les vendeurs dans leur échoppe montrent une patience à toutes épreuves, ils vivent le présent sans attente. Ils ne poussent pas à acheter, négocient peu les prix, et ont toujours un sourire vrai et détendu à leurs lèvres.
Nous revenons au navire en fin de journée pour voir depuis le pont supérieur le crépuscule. Le soleil s’évanouit derrière de gros nuages. Le soir s’annonce lent et sans prétention.

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