lundi 23 février 2009

Bye-bye Baton Rouge... Bonjour La Nouvelle Orléans...

Par un grand beau temps, nous saluons la capitale de la Louisiane vers 10h après un plein de carburant chez Mobil en face du Comfort Suites. Sur l’autoroute inter-états 12, nous traversons les villes de Walker, Livingston, Albany et avant celle d’Hammond nous entrons sur l’autoroute inter-états 55 qui nous conduit vers la Nouvelle Orléans. Nous cotoyons le lac Maurepas et avant d’atteindre la ville de Metairie, une banlieue de la Nouvelle Orléans, vers 11h30, nous longeons le lac Pontchartrain traversé par deux ponts à deux voies de quelques 23 miles de long lesquels sont supportés par 9000 piliers en béton. L'ouverture du Causeway dès 1956 a amélioré de manière significative le niveau de vie dans les petites communes du côté Nord du lac Pontchartrain au niveau de la ville de Mandeville. Entre 1955 et 1956, la cadence de pose était de 100 m de pont par jour. Le doublement du pont a été réalisé en 1969. Aujourd’hui plus de 42000 voitures traversent les 2 ponts chaque jour !… http://www.thecauseway.com/ A Metairie nous déjeunons " fidèlement " au Whole Foods Market après quelques courses. A la caisse l’éclatant sourire de Candace nous accueille. Après 13h, nous voilà repartis pour la Nouvelle Orléans où quelques dix miles plus loin, nous arrivons à l’Embassy Suites sur Julia Street où nous allons résider quatre nuits afin de vivre les festivités du célèbre " Mardi Gras " annuel. Nous confions la voiture au " Valet Parking ". La suite 534 au 5ème étage est spacieuse et depuis la chambre nous avons une vue sur l’Atrium intérieur de l’hotel. Une fois installés, nous partons à pieds vers le quartier français situé à proximité. Nous marchons dans St-Peter Street avant d’entrer dans Canal Street qui longe le " French Quarter ". Cette rue est traversée par une ligne de tramway, les " streetcars ", datant de la première moitié du 19e siècle. Les tramways de la Nouvelle-Orléans sont partie intégrante de la ville. La ligne des " streetcars " d’une autre rue perpendiculaire, l’avenue Saint-Charles, est la plus ancienne ligne ferroviaire dans le monde, interrompue provisoirement après le passage du cyclone Katrina en août 2005 et remise en service vers la fin décembre 2006. Nous bifurquons ensuite dans le quartier français au niveau de Burgundy Street. Je suis conquis par le charme des superbes maisons qui s’offre à mon regard ébloui tout au long des rues colorées. Patrick en prend plusieurs en photo ; il faudrait prendre des centaines de clichés pour les figer toutes sur la péllicule. De nombreuses maisons sont décorées pour " Mardi Gras " et cela me rappelle le Carnaval de Venise. Au numéro 1026, un habitant sortant de chez lui nous adresse la parole. Il s’agit de Jacques, né dans les années vingt à Gand en Belgique. Son destin s’est ouvert vers l’Amérique quand sa mère a épousé, en seconde noce, à la mort de son premier mari, un citoyen des Etats-Unis d’Amérique. Jacques est aux USA depuis l’année 1956. En 1958, il a acheté cette maison dans Burgundy Street où il a vécu cinquante six ans en couple avec un garçon décédé récemment. Nous prenons une photo de nous trois. J’ai eu beaucoup de joie à discuter avec ce charmant octagénaire qui voulait …baisser son pantalon pour la photo !. La joie et l’impulsivité s’emparent des habitants et des personnes venues pour cette grande fête annuelle. Nos pas nous conduisent dans Bourbon street et là… une foule impressionnante, des costumes de toutes les couleurs, des plumes, …un garçon habillé en Elvis Presley… une explosion de couleurs qui jaillit de toute part. Des colliers en strass " pleuvent " du ciel et le sol est jonché des perles de ceux cassés et non utilisables. Je rencontre le regard lumineux d’un garçon brun aux cheveux bouclés installé à un des nombreux balcons des anciennes maisons de la rue. Un feeling s’opère entre nous et il me lance un superbe collier en perles roses que j’enfile immédiatement. Nous remontons la rue jusqu’à Canal street. Nous avançons pas à pas dans la marée humaine joyeuse et fantaisiste. Rires, jeux de séduction entre les passants et les autres installés sur les balcons qui lancent colliers, plumes et autres parures à celles et ceux qui ont su gagner leur faveurs. Une agréable folie douce innonde la rue et je me sens bien dans cette atmosphère de fête, une vrai hymne à l’instant présent. Vers 17h à l’angle de St-Peters street et Canal street, nous entrons au casino Harrahs http://www.harrahsneworleans.com/
où nous dégustons, au starbucks coffee, notre boisson préférée du moment. A la nuit tombante nous rejoignons l’hôtel pour une soirée de détente et de bein-être après ces merveilleux instants passés au Quartier Français. Vers 22h, un appel de Faina et Ellis, nos amis de North Port, nous informe de leur arrivée à l’Embassy Suites.

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