samedi 21 février 2009

Rosedown Plantation à St. Francisville, Louisiane...

Dans la matinée, au lieu de la douche coutumière Toumo, je prends un bain d’eau froide dans la salle de bains de la suite, équipée, pour la première fois dans un Comfort Suite, d’une baignoire à remous. Après un temps d’écriture sur l’ordinateur, nous partons déjeuner au Whole Foods Market. Nous sommes accueillis par la charmante Kela. Elle reconnaît notre langue et s’exprime spontanément un peu en français. Elle a étudié la langue de Molière pendant cinq ans durant son parcours scolaire. Lors du repas, attablés dans la rotonde vitrée à l’angle du magasin, un grand moment de musique s’offre à nous en écoutant le duo " The Buskers " www.myspace.com/brbuskers, installé à quelques tables de nous. Mike Whitney à la guitare et Dorothy LeBlanc, qui alterne guitare et mandoline, chantent et interprètent des partitions de blues acoustique, de folk, de rock, de bluegrass ; la musique traditionnelle et originale découverte chez Barbara et Ken. Un "Busker" est littéralement un musicien de rue de Baton Rouge et de la Nouvelle-Orléans passionné par son art. Nous achetons un CD à Dorothy et Mike ; un second CD nous est offert après un échange de regard entre les interprètes …peut-être parce que nous parlons une autre langue !… Nous partons vers 13h par la route 61 en direction de St. Francisville, située à une quarantaine de miles de Baton Rouge. Vers 14h, nous entrons dans le parc du site historique de " Rosedown Plantation ", une importante plantation de coton au 19ème siècle http://www.lastateparks.com/L’appelation " Rosedown " vient du nom d'un jeu que les époux " Turnbull " ont découvert durant leur lune de miel. La construction de la maison principale à Rosedown, commencée en 1834 par Daniel et Martha Turnbull, a été achevée en mai l'année suivante. Les jardins, nés autour de la maison, sont l’œuvre de Martha Turnbull tout au long de sa vie. Réalisés sur une période de plusieurs décennies, ils ont couvert environ 28 acres sur les 3455 acres de la propriété, achetée par Daniel, en sept tranches, de 1820 à 1840. Les grand jardins de France et d'Italie, découverts lors la lune de miel des époux Turnbull, ont eu une influence dans la création des jardins par Martha. Au 19e siècle, Rosedown a été l'un des rares jardins privé entretenu aux États-Unis. Au plus fort des années de production de coton, l'exploitation de Rosedown utilisait environ 450 esclaves. En 1956, les derniers membres de la famille Turnbull ont vendu l’ensemble de l’ancienne plantation à Catherine Fondren Underwood, elle-même une fervente horticultrice de Houston, devenue riche grâce au pétrole Texan. Durant huit années elle restaure la maison et les jardins pour faire profiter ses semblables de la beauté du site… Nous nous promenons dans le magnifique parc, où de multiples roses s’épanouissent avec d’autres variétés inconnues, avant la visite de la maison principale à 15h. Peggy nous guide avec un petit groupe dans les différents espaces de la maison coloniale. Sur le seuil arrière de la maison, un chat vraiment bien portant, se laisse prendre en photo. Après un passage au magasin de souvenirs, nous retournons à Baton Rouge où nous atteignons le complexe commercial " Mall of Louisiana " http://www.malloflouisiana.com/html/index2.asp sur Bluebonnet Boulevard vers 17h30. Nous nous garons dans un " océan " de voitures. Nous buvons un Chaï Tea chez le libraire " Borders " tout en feuilletant deux magazines sur le Mardi Gras à la Nouvelle Orléans http://www.neworleansmagazine.com/ A découvrir aussi à notre prochaine étape, le " royaume " du chocolat, propriété de Cheryl B. Scripter " Bitter Confections " http://www.bittersweetconfections.com/ sur Canal Boulevard. Nous faisons quelques pas dans l’immense complexe, couvert en son centre par une coupole et une arche de verre très élaborée, où nous trouvons chez Sears une " memory card " pour l’appareil photo grand angle. Sous une petite pluie dans la nuit tombée nous retournons au Comfort Suites où nous arrivons vers 19h pour apprécier une agréable soirée dans nos quartiers, l’esprit baigné des effluves de Rosedown.


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