dimanche 8 mars 2009

Blue Man Group à Universal Studios, Orlando...

Je rencontre en rêve Serge, un bénévole de Stop ; regarder les autres dans les yeux lui est difficile et fait monter en lui une certaine violence. Cette nouvelle journée ensoleillée est consacrée aujourd’hui à la magie du cinéma. Après le passage apprécié au Whole Foods Market, vers 14h, à quelques miles seulement de l’hôtel, nous arrivons sur le parking, étagé sur plusieurs niveaux, de " Universal Orlando Resort " où sont situés les studios Universal http://www.universalorlando.com/ Une fois la Toyota confiée à Jurassic Park 400, nous traversons le " City Walk " du complexe où sont situés commerces et restaurants en tous genres. La traversée prend une dizaine de minutes. Nous nous dirigeons en premier lieu au " Box office " du " Blue Man Group " pour acheter deux billets pour le spectacle de ce soir. Bien que les premiers rangs soient réservés environ six mois à l’avance, la chance se manifeste et le jeune garçon à l’accueil de la billetterie nous trouve deux places vacantes, réservées habituellement aux personnes avec handicaps, en face de la scène. Comblés, nous entrons au Parc des Studios Universal après paiement de l’entrée dont le tarif me semble prohibitif, le parc fermant ses portes à 18h. Nous participons successivement à trois attractions, ponctuées de files d’attente de trente minutes en moyenne. A " bicyclette ", nous survolons la Terre avec l’extra-terrestre " E.T. ", ensuite nous assistons à une présentation musclée du groupe mondial " Cyberdyne –Skynet " tirée de la série cinématographique " Terminator " et pour conclure nous entrons dans la magie de " Shrek " où nous participons au sauvetage de la princesse Fiona. Avec les périodes d’attente, les quatre heures disponibles de l’après-midi sont écourtées. Nous terminons la visite en nous promenant dans New-York, San Francisco et Hollywood, dont certaines rues sont reconstituées dans le parc. Après 18h, à la fermeture, nous nous dirigeons pour effectuer une pause boisson chaude au Starbucks coffee présent sur le " City Walk ", la vaste esplanade commerciale qui précède le parc. A 19h nous assistons au show des hommes bleus, réservé en début d’après-midi. Le groupe artistique " Blue Man Group " formé en 1988 à New York est composé de trente-huit membres répartis dans sept troupes, dont une basée toute l’année à Las Vegas, qui sillonnent le monde. Je découvre une nouvelle forme de divertissement délirante et visuellement renversante avec les trois " Blue Man " présents sur la scène équipée de multiples " appareils " bizarres et surprenants utilisés durant cette performance originale unique qui allie musique, comédie interactive avec le public et théâtre multimédia. Les interprètes utilisent durant les scènes de concerts des tubes de tailles différentes, de la peinture, des bidons et des tambours sur lesquels ils versent de l'eau colorée. En frappant la peau du tambour, l'eau s'envole en une gerbe colorée, le tout éclairé depuis l'intérieur de l’instrument. Tout cela crée une ambiance de bonne humeur joyeuse et une expérience scandaleuse si j’écoute la partie intérieure de mon être conditionnée par une éducation emplie d’interdits " ça ne se fait pas ! ". En cours de spectacle, une jeune fille ravissante, choisie dans l’assistance, participe à un banquet de flocons de céréales avec les trois hommes à la peau bleue et aux yeux jaunes qui semblent venir d’une autre planète. Sont-ils là pour étudier les comportements des terriens ? Quoi qu’il en soit, par leur gestuelle, certains conditionnements éducatifs sont mis en brèche. Les hommes se gavent, les flocons entrent et sortent des bouches, s’échangent d’un palais à un autre… La terrienne suit le mouvement, le rire aux lèvres, mais sans jamais mettre en bouche les flocons recrachés et échangés par les extra-terrestres qui ressortent aussi par un orifice au niveau de leur torse. Après ce spectacle époustouflant, mélangé de musique éclectique et d'humour décapant inattendu, nous regagnons l’Embassy Suites pour dîner dans la suite après cet après-midi en demi-teinte et ce spectacle inattendu.

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