Voyage sur Mars...

" L’été " s’installe de nouveau sur Orlando. Un petit vent tiède, un ciel d’azur et un soleil lumineux nous accueillent vers 11h30 lorsque nous partons au Whole Foods Market pour ce qui semble être un rendez-vous quotidien, fort pratique, pour combler nos choix alimentaires. A 12h50 la Toyota Avalon est garée pour l’après-midi dans le parking du Centre EPCOT pour un second épisode de nos aventures " spatiales ". Tout en nous dirigeant vers l’attraction " Mission : Space " pour participer à un voyage spatial vers la planète Mars, je remarque cette fois vers la sphère argentée, un flamboyant parterre aux mille fleurs dans trois nuances en harmonie. Au décollage, la navette spatiale verticale glisse sur sa rampe de lancement. La poussée me colle au siège et je vois le ciel bleu parsemé de quelques nuages blancs se rapprocher à vive allure. Une fois la voûte céleste traversée, le vaisseau entre dans le vide sidéral. Avant d’atteindre la planète Mars, l’engin slalome pour éviter une pluie d’astéroïdes. Nos ceintures de sécurité nous maintiennent sur le siège pendant ces manœuvres d’évitement. Dans un temps relativement court, la planète rouge apparaît sur l’écran de navigation. Après quelques turbulences, la navette se pose sur le sol de Mars. Une fois revenus sur Terre, Patrick achète un livre sur la planète Mars. Nous traversons peu après l’attraction " Innoventions " ou " Comment la technologie améliore nos vies " pour nous diriger vers le lieu d’une seconde aventure : " Soarin " située dans le complexe " The Land ". Le long de la file d’attente, estimée à une vingtaine de minutes, des jeux ludiques sont proposés sur le parcours. Je prends plaisir à animer par des mouvements créatifs un reflet fantaisiste de mon être apparu sur le mur, décoré d’une image d’un monde futuriste, par une projection cinématographique interactive. Une fois parvenus à l’entrée du centre de vol aérien, nous montons dans une machine volante inédite pour un vol libre dont le mode de propulsion échappe à ma connaissance. Ceinture de sécurité attachée et objets personnels rangés sous le siège, la machine s’élève dans les airs et nous voilà partis à la découverte aérienne de notre monde. Une fois dominée l’appréhension de vertige, j’apprécie pleinement le vol panoramique. Le rythme de la vitesse varie et le paysage changeant défile sous mes jambes qui pendent dans l’air. Je sens la caresse du courant d’air frais et irrégulier. L’expérience, grisante, ouvre de nouvelles perspectives pour se déplacer dans les airs tel Super Man volant au-dessus des multiples paysages et créations humaines de notre merveilleux monde terrestre. Après cette " mise en appétit " nous reprenons la conquête du monde. Vers 16h30, nous voilà à nouveau en Chine, au " China Pavillon " pour quelques nouvelles emplettes. Ensuite tour à tour s’offrent à nous l’Allemagne, l’Italie, les USA, le Japon, le Maroc, la France, le Royaume-Uni et le Canada. Une pause est la bienvenue au Japon pour déguster un thé vert après un spectacle d’une trentaine de minutes au " Capitole ". Avant le récit en images créatives originales, dans un superbe amphithéâtre, sur l’histoire des Etats-Unis et de ses habitants, commenté par Marc Twain, originaire de l’état du Connecticut, et Benjamin Franklin, une troupe de chanteurs et chanteuses, en costumes du 19ème siècle, interprètent des musiques de leur époque. Après un passage aux toilettes où de la musique japonaise est diffusée à mon grand étonnement, nous nous dirigeons au Maroc. Dans un magasin à Marrakech, nous bavardons en français avec Asmaa, originaire de Rabat. Nous nous séparons vers 19h après l’achat d’une superbe carte représentant la reproduction de la peinture d’une " Femme Berbère " par Nadine LEO http://www.nadineleo.com/. La nuit est tombée et nous ajournons notre visite du monde à Epcot. Nous retournons tranquillement au parking tout en appréciant les lumières diffusées dans les pays traversés. En France, la lumière jaillit du restaurant " Chefs de France " dont le bâtiment ressemble à un bistrot parisien. Nous suivons et croisons le " fleuve " de lumières des voitures sur la route inter-états 4 en retournant à l’Embassy Suites après cette journée palpitante.