Half Moon Bay

L’océan, nous voilà de retour. Nous sillonnons de nouveaux les eaux tumultueuses de l’Atlantique sous un ciel d’été. La magie de l’hivers des Bahamas. Ici, le temps est agréable, un ciel bleu traversé par des nuages qui filent à toutes vitesses sur le continent américain. Le mauvais temps c’est pour là bas. Le navire est stable, il navigue paisiblement sur les flots comme si il volait au dessus des eaux. L’aspect extérieur du bateau ressemble beaucoup au paquebot du début du XX° siècle. Maintenant, les formes sont beaucoup plus futuriste et fantaisiste. Nous continuons nos aventures sur les flots pour découvrir d’autres horizons, d’autres cultures et d’autres personnes. Sur un navire c’est plus facile puisque tout s’effectue avec lenteur, avec douceur et avec plaisir. Adieux le stress, la colère, les soucis… car le temps d’une croisière nous sommes seuls sur un coquille ballotté par les vagues de l’océan.
Vers les 10 heures, l’île de " Half Moon Cay " se profile au large. Cette terre a été acheté par la compagnie pour faire escale lorsqu’ils naviguent dans le coin. Un autre navire est déjà ancré dans la baie, le " Noosterdam ". Après le déjeuner, nous quittons le bord pour passer quelques minutes sur la belle plage de l’île paradisiaque. Les eaux sont d’un bleu turquoise transparent et lumineux. Le ciel accompagne cette lumière avec un soleil qui brille et qui tape fortement. Le sable ressemble à de la farine tellement il est fin, la couleur tire vers le blanc cassé. Cette plage est immaculée, seule marque les pas des touristes. Nous longeons la côte jusqu’au rocher qui délimite la zone non dangereuse de l’île. Nous pouvons nous y baigner mais à nos risques et périls. André entre dans l’océan. L’eau est bonne, et bien salée. Les vagues sont puissants et peuvent nous emporter sans difficulté. Le long de la plage, je vois des tumulus de pierres comme sur les chemins de montagne. Je dépose un pierre au sommet d’un édifice pour marquer notre passage. Oui, nous avons foulé les sables de Bahamas aujourd’hui sous un soleil de plomb à la fin de l’hiver qui ressemble à l’été.