"International Drive" à Orlando

La matinée se passe paisiblement dans " nos quartiers " d’Orlando, le programme du jour étant libre. Au Whole Foods Market vers midi nous sommes accueillis à la caisse par Rose qui bavarde un moment avec nous. Nous déjeunons tranquillement à la terrasse, sous le ciel bleu. Le soleil darde de chauds rayons et une brise légère me parcourt le visage. J’apprécie l’instant présent intensément, je contemple la végétation environnante, tout en remerciant intérieurement " Mère Nature " de ses cadeaux offerts …à tous ses enfants de la Terre. Peut importe la " place " de chacun dans la société, le soleil brille et offre ses chauds rayons à toutes et à tous. Combien de personnes cependant prennent le temps d’apprécier ces simples, merveilleux et intemporels cadeaux ! Après ces instants de bonheur partagé, nous roulons sur " International Drive ", une artère très animée de la ville. Au numéro 5250 nous visitons un très récent centre commercial, le " Festival Bay Mall " où les nombreux commerces s’installent progressivement tout au long des allées qui forment un cercle http://www.shopfestivalbaymall.com/html L’accueil est superbe comme en témoigne la photo du blog. Nous flânons tout en appréciant l’architecture aux couleurs lumineuses. Dans la vaste boutique " Sheplers ", Patrick et moi avons un coup de cœur pour une chemise genre " western lifestyle " surpiquée, en soie et coton. J’opte pour la couleur bleue. Le premier magasin de la marque a été ouvert en 1899 à Wichita dans l’état du Kansas ; à ce jour une vingtaine de magasins sont ouverts aux USA http://www.sheplers.com/ Dans le magasin " Ron Jon Surf Shop ", spécialisé dans le domaine du surf, Patrick achète un autre article http://www.ronjons.com/ Ensuite à une courte distance, au numéro 4951, nous découvrons un autre centre commercial, le " Pr1me Outlets " http://www.primeoutlets.com/, aux nombreuses rues ouvertes sur ciel, repéré lors de notre arrivée à Orlando à la sortie de la route " Turnpike Ronald Reagan ". Dans une " oasis tropicale " je suis émerveillé par quelques perroquets aux couleurs chatoyantes. Pour quelques dollars, nous sommes pris en photo avec Rubis, Christmas et Julie dont les plumes sont blanches. Je suis ravi de cette expérience même si sentir la présence turbulente de Christmas sur l’épaule est un peu délicat. Tout en émettant de petits cris aigus, elle attrape le col avant de la chemisette et met son bec dans mes cheveux. Après ces instants de brèves émotions, nous prenons un chaï dans le Starbucks Coffee situé dans le Centre. Nous décidons ensuite de voyager dans le passé pour retourner au 10 avril 1912. Pour ce faire, nous nous rendons au numéro 7324 toujours sur International Drive où cette nouvelle expérience nous attend. Une fois le vortex du temps traversé, nous sommes le 10 avril 1912. Ce jour là le Titanic appareille de Southampton, en Angleterre et à 13h30 nous montons à bord pour un voyage qui doit nous mener à New York avec les 2207 personnes qui sont à bord. Je sympathise avec Charles Alexander FORTUNE, un jeune garçon de 19 ans, qui voyage comme nous en première classe. Il occupe la cabine C25, située entre la C25 et la C27 occupées par ses parents et ses trois sœurs. Il est originaire de Winnipeg (Manitoba) au Canada. Il vient juste d’être diplômé du " Bishop's College " à Lennoxville au Québec. Le dimanche 14 avril, le paquebot file à 22 nœuds sur une mer lisse comme un miroir. Un peu avant 23h40, nous sommes subitement rappelés en 2009 par un tourbillon temporel alors que je bavarde avec le jeune Marshall Drew de New-York lequel me parle de son oncle et de sa tante qui l’ont adopté suite à... Ce brusque retour à Orlando trouve son explication dans l’Histoire car le dimanche 14 avril 1912, un drame se produit à 23h40. Sur le Titanic, la vigie voit trop tard la masse d'un iceberg et l'officier de garde ne peut faire marche arrière. Cinq compartiments étanches du navire sont endommagés par autant de déchirures dont la plus grande fait quatre mètres de long et... un centimètre de large. Lentement, le Titanic prend l'eau sans qu'il soit possible de le sauver. Il sombre quatre heures plus tard. Je me souviens de la photo prise par Patrick, le jour du départ, où je suis devant le grand escalier du vaisseau. Je vais apprendre que mon " futur " ami Alex est mort noyé dans la tragédie. J’ai une pensée pour lui quelques 97 années plus tard !…http://www.titanicteexperience.com/ Toujours sur International Drive, vers 18h nous atteignons au numéro 9101, le centre commercial " Pointe Orlando " http://www.pointeorlando.com/ où est situé le Booksellers " Barnes & Noble " que nous visitons brièvement. Alors que nous retournons à l’hôtel pour une soirée de détente après les péripéties de la journée, à l’entrée du Centre, au numéro 9067, un bâtiment qui semble sorti de la Grèce antique, est échoué à l’envers au bord de la route. Selon la rumeur un cyclone l’aurait arraché au Triangle des îles Bermudes et déposé à l’envers proche de la côte atlantique de la Floride. Comme le montre la photo du blog, le résultat de ce phénomène climatique est spectaculaire ; la terre, les palmiers ont fait aussi le voyage et pendent maintenant la " tête " en bas. Qu’il a-t-il maintenant dans cet édifice à l’envers ? C’est une autre histoire…