samedi 28 mars 2009

Bonjour Palma de Majorque...

Le souvenir d’un rêve émerge avec la présence de Roland, un confrère professionnel, suivie de celle des ses enfants plusieurs années plus tard. Un autre est marqué par la présence de ma sœur. Vers 9h le navire entre dans la baie de Palma dans l’archipel des îles Baléares. Depuis le quatorzième siècle, le château circulaire de Bellver domine et protège la ville. Environ une heure plus tard, après un passage au buffet pour boire un chocolat chaud et un verre de jus d’orange pressé, nous descendons à terre. Une pluie fine nous accueille à la sortie du bateau et je pense à ma sœur Thérèse accueillie aussi en son temps par la pluie, lors d’un voyage à Palma de Majorque. Protégés de la pluie par les k-way, nous effectuons une marche d’environ deux heures le long de la rive en direction du centre historique. Nous longeons la Marina où de nombreux bateaux de plaisance sont amarrés. Deux anciens moulins dominent la baie non loin de la cathédrale. Nous sommes au navire pour le déjeuner vers midi trente. Pour la première fois nous mangeons à l’intérieur du buffet. En début d’après-midi le ciel s’éclaircit et le soleil fait une belle apparition. Après 14h, dans la navette qui va nous déposer à proximité de la cathédrale de Palma, Tchica, originaire du Nigeria, nous accueille chaleureusement avec le sourire tout en s’exprimant en français, langue qu’il a apprise au Cameroun. Nous nous promenons dans les vieux quartiers autour de l’imposant édifice gothique où deux cygnes blancs décorent un plan d’eau turquoise dans une " douve ". Le long des ruelles d’anciens édifices s’offrent à mon regard. Des civilisations illustres telles que les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Musulmans et les Chrétiens ont marqué l’évolution de la cité. C’est le mélange des influences et des traditions de ces peuples installés au cours des siècles qui rendent cette ville vraiment unique. Dans une échoppe, à l’impulsion, j’achète une écharpe légère colorée en l’espace d’un instant. Quelques charmants patios, datant du quatorzième siècle pour certains, se laissent découvrir de ci de là le long de notre parcours. Je me contente de lécher les vitrines et d’admirer certains vêtements sans faire d’achats, le temps disponible étant limité. Vers 16h la navette nous ramène au navire pour le " tous à bord " fixé à 16h30. Les nuages parcourent à nouveau le ciel. Sous un ciel laiteux, le vaisseau quitte le port vers 17h15 pour continuer son parcours en mer Méditerranée. Les quelques heures passées à terre nous ont permis d’effleurer la personnalité de Palma. Depuis l’arrivée par la mer, son charme est caché par un rivage bordé par de nombreuses constructions d’immeubles cubiques et dénués d’attrait selon ma vision. Une page d’écriture précède une pause cacao organic " Green & Black’s " http://www.greenandblacks.com agrémenté de miel de girofle. Avant le show de 19h, je m’imprègne de la dixième méditation proposée par Anthony de Mello. Un spectacle de Flamenco jaillit sur scène grâce à la présence des trois danseurs du groupe espagnole " Los Mulero Flamenco Trio ". L’un des groupes de Flamenco le plus apprécié en Espagne montre tout l’étendu de son immense talent. Leur tempérament fougueux et enflammé fait vibrer la scène et déchaîne de multiples tonnerres d’applaudissement dans le théâtre du bord. Le garçon impétueux, qui ressemble étonnamment à Roland, entouré de deux sémillantes danseuses aux multiples costumes chatoyants et colorés, nous offre un jeu de jambes frénésique et exalté au rythme en continuel augmentation. Après ces instants enflammés, nous montons au buffet où Patrick déguste une part de pizza avant le show de desserts chocolatés "Extravaganza" annoncé pour 22h. Un buffet est installé tout autour de la piscine centrale du pont neuf, dont le toit s’ouvre et se ferme à volonté selon les conditions climatiques extérieures. C’est la soirée chocolat… Des fontaines de chocolats, des œuvres réalisées en chocolat, une multitude de gâteaux et pâtisseries au chocolat garnissent les étales en abondance. Différentes sculptures, réalisées par l’équipage, ornent les tables où trônent les douceurs. Des blocs de glace, des fruits, des légumes sont ouvragés pour créer des œuvres harmonieuses et des figurines décoratives. Les passagers laissent parler leur gourmandise et savourent à cœur joie ce menu nocturne composé uniquement de desserts. Je participe à cet engouement avec modération tout en sélectionnant de petites parts pour tester une diversité de mets chocolatés agrémentés de quelques gorgées de la fontaine de chocolat noir. Vers 22h40 nous sommes de retour à la cabine, les papilles gustatives comblées par ce banquet gourmand. La nuit s’annonce plus courte car il nous faut entrer dans l’horaire d’été en avançant la pendule d’une heure.

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